Ces 1.655.000 étudiants seront encadrés par quelque 60.000 enseignants de différents niveaux.
Prévue initialement le 12 septembre dernier, cette rentrée a été décalée à cette date du 17 septembre 2017 pour que les nouveaux étudiants puissent effectuer les transferts définitifs vers les branches voulues, et dont la date a été fixée entre le 5 et le 7 septembre.
Les transferts définitifs ont été suivis des inscriptions définitives entre le 10 et le 14 du mois courant.
Les nouveaux bacheliers, dont le nombre a connu une hausse sensible cette année, ont obtenu, faut-il le rappeler, dans leur grande majorité, les filières de leur choix. La nouvelle méthode d’orientation introduite par le ministère de tutelle consistant en la formulation de deux fiches de vœux.
Il faut noter également que l’introduction de systèmes et programmes informatiques a facilité les opérations d’inscription et de choix des spécialités universitaires, entre autres.
Ainsi, et parmi les changements introduits durant cette rentrée universitaire 2017-2018, on cite l’avancement des dates des transferts qui ont eu lieu avant les inscriptions définitives, avec l’accord de délais définis pour les recours avant les inscriptions.
Il y a eu aussi la facilitation des procédures d’inscription avec une réduction des documents exigés des étudiants grâce au fait que le ministère de tutelle dispose d’une banque de données de l’Etat civil du ministère de l’Intérieur et de l’Office national des concours.
Depuis le 5 septembre, les campus et les cités universitaires connaissent une grande animation de la part des étudiants en quête des examens du deuxième semestre, des synthèses ou des examens de rattrapage.
D’autre part, le ministère de l’Enseignement supérieur est prêt à recevoir cette année 80.000 nouveaux postes pédagogiques et 49.000 lits.
Avec la réception de ces nouvelles places pédagogiques, l’on comptera lors de la rentrée universitaire 2017-2018 «plus de 1,4 million de places pédagogiques et 700.000 lits», a indiqué M. Hadjar, qui intervenait lors de la Conférence nationale des universités consacrée à la préparation de cette rentrée universitaire.
Il est important de rappeler que le réseau universitaire algérien compte 106 établissements d’enseignement supérieur répartis sur les 48 wilayas. Ce réseau est constitué de 50 universités, 13 centres universitaires, 20 écoles nationales supérieures et 10 écoles supérieures, 11 écoles normales supérieures et deux annexes.
S’agissant de la formation, il faut souligner que le ministère a procédé à l’ouverture de nouvelles spécialités, telles que le Génie industriel et maintenance (Université Mentouri de Constantine), Gestion des entreprises et administration (Université d’Oran Ahmed-Ben-Bella), Techniques de commercialisation dans l’agroalimentaire (Université Saad-Dahlab), ainsi que de deux filières de langue russe dans les Universités d’Oran et d’Alger 2.
Concernant les œuvres universitaires, le ministre du secteur a fait savoir que les demandes d’hébergement ont été «traitées numériquement pour la première fois pour éviter les déplacements des étudiants». Le premier responsable du secteur de l’enseignement supérieur n’a pas omis de souligner «la nécessité d’assurer un climat de sérénité et de stabilité à travers le renforcement du dialogue entre les composantes du secteur et la prise en charge des revendications socioprofessionnelles légitimes».
Enfin, il ne reste donc plus aux nouveaux étudiants, que de découvrir le monde universitaire et par la même, se faire de nouveaux amis…