Correction des copies du Baccalauréat : Belabed assure la garantie du droit de tous les candidats
La correction des copies des différents examens nationaux «se fait de manière objective, de façon à garantir le droit de tous les candidats», a assuré le ministre de l’Education nationale, lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation.
Abdelhakim Belabed a affirmé que «la correction, notamment des copies d’examen du baccalauréat se fait selon une nouvelle approche en vigueur dans les meilleurs systèmes éducatifs au monde». Et d’ajouter : «Cette évaluation est sujette à des critères bien définis, loin de toute subjectivité.
Ainsi, il est tout à fait possible pour un élève d’obtenir la note complète, soit 20/20, à l’examen des matières scientifiques et mathématiques, voire certaines matières littéraires». Il a expliqué que la préparation du bac et du BEM passe par plusieurs étapes, dont l’élaboration des modèles types de réponse avec leur propre échelle de notation. «La correction est l’une des étapes les plus importantes de l’examen.
Celle-ci est soumise à certaines règles sans parti pris, c’est pourquoi on procède à la sélection des correcteurs les plus expérimentés», a-t-il insisté.
MDans ce contexte, il a évoqué «l’adoption d’une nouvelle approche dans l’élaboration des sujets d’examens scolaires nationaux, dont le baccalauréat, qui se fait selon des guides qui prennent en considération les critères d’évaluation pédagogique, psychologique et incitative».
Cette méthode tient, a-t-il estimé, «à ne pas semer le désespoir parmi les élèves assidus, dans une démarche précise et avec un niveau de difficulté progressif. Mais avec une évaluation prédéterminée et à la portée de l’élève».
Cette évaluation s’appuie, a-t-il dit, «sur une correction type et un barème de notation qui ne privilégie pas l’évaluation individuelle aux erreurs courantes et qui tient compte des faibles notes obtenues dans certaines matières, notamment littéraires».
Belabed n’a pas manqué à cette occasion de rappeler que «nombreux sont les élèves à qui ont été refusées par le passé les notes qu’ils méritaient». Il en veut pour preuve, «les moyennes élevées obtenues par les élèves des classes scientifiques, au moment où d’excellents élèves des classes littéraires peinent à avoir de bonnes moyennes en raison de certaines matières qui, jusque-là, avaient un faible coefficient, et ce, quel que soit le niveau de l’élève».
Pour appuyer ses propos, le ministre a cité les résultats de l’examen du baccalauréat de la session 2022. Pour lui, «ces résultats ont montré que les bacheliers qui ont obtenu d’excellentes notes représentent un faible pourcentage par rapport au nombre total des élèves qui ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 19/20, soit 0,007 %».
Belabed a tenu à souligner que la crédibilité du baccalauréat algérien «est déterminée par le niveau des diplômés par rapport à une approche internationale, sachant que les élèves de l’école algérienne ont fait leurs preuves dans les concours internationaux tels que les Olympiades de mathématiques».
Enfin, le ministère de l’Education est en train «d’étudier la manière la mieux appropriée pour réduire le volume horaire actuellement appliqué dans les trois cycles d’enseignement, bien qu’il réponde aux normes internationales». Il a tenu à préciser que «le volume horaire actuel dans l’enseignement primaire, notamment, est déjà réduit».