Décès du professeur Hacène Lazreg : « père de l’Université algérienne »
« Le père de l’Université algérienne » dit de lui, le président de la République, M. Abdelmadhjid Tebboune et « C’est le père fondateur de l’Université d’Oran Es-Senia dans l’histoire de l’Algérie indépendante », a déclaré à son sujet le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Abdelbaki Benziane, jeudi dernier 7 octobre 2021, en apprenant la douloureuse information du décès du professeur Hacène Lazreg.
L’un des pionniers de la médecine en Algérie, l’ophtalmologue, moudjahid et professeur Hassan Lazreg s’est éteint, jeudi 7 octobre 2021 à Oran, à l’âge de 100 ans, a-t-on appris de l’université des sciences et technologies « Mohamed Boudiaf » d’Oran, dont il fut le premier recteur.
Le défunt avait consacré sa vie pour l’indépendance et l’édification du pays en tant que moudjahid durant la glorieuse guerre de libération et en tant qu’ophtalmologue en supervisant la formation de plus de 400 praticiens dans cette spécialité.
Feu Hassan Lazreg est né à El Harrouch (wilaya de Skikda) en 1922 où il a étudié pour obtenir son baccalauréat en 1945 avant de poursuivre ses études en médecine à Alger durant une année. C’est à l’université de Montpellier (France) qu’il décrochera, en 1954, son diplôme de médecin spécialisé en ophtalmologie.
De retour au pays, il avait rejoint les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) pour exercer la fonction d’officier-médecin, prodiguant les soins aux moudjahidine et prendre en charge, après le recouvrement de l’indépendance, les malades. Il dirigera le service d’ophtalmologie au CHUO avant de transférer ce service à une clinique au boulevard du Front de mer, qui portera plus tard son nom.
Le défunt avait contribué à l’ouverture de plusieurs universités du pays dont celle d’Es Sénia d’ Oran, de l’USTO « Mohamed Boudiaf » où il a été son premier recteur.
Le professeur défunt a reçu plusieurs distinction et titres en reconnaissance de son action et des services rendus au pays et à l’université algérienne, dont l’ordre du « Soleil Levant », une des plus prestigieuses distinctions du Japon qui lui a été décernée pour avoir contribuer au renforcement des relations entre l’Algérie et le Japon.
Le corps du défunt a été inhumé le jour même au cimetière d’Aïn Beïda à Oran.