Fortification et SIG tels ont été les thèmes retenus cette année pour le second stage organisé du 22 septembre au 19 octobre 2018 dans le cadre de la convention liant l’Université de Tlemcen, l’Institut méditerranéen avec le soutien de l’UMR 8167 du CNRS.
Cette coopération a mermi à des étudiants des départements d’archéologie et d’architecture de travailler ensemble. Des cours théoriques en salle ont permis de d’aborder l’évolution et les différents aspects de la fortification ibéro-maghrébine jusqu’à l’époque moderne, et, par ailleurs, de délivrer aux étudiants les premières notions de conception et d’utilisation d’un SIG.
Au passage, il est important de noter qu’ Hélène Noizet, spécialiste, indique qu’un SIG implique tout d’abord une phase d’apprentissage du logiciel utilisé, puis une phase de réflexion pour déterminer la manière optimale d’organiser les données, ainsi qu’une phase de saisie des données : au total, la durée de la mise en place d’un SIG peut être assez longue (plusieurs semaines ou mois selon l’ampleur du projet).
Le but premier d’un SIG est de croiser des données, qui ont une dimension géographique, afin de tester des hypothèses établies au préalable.
Il ne s’agit donc pas d’une cartographie automatisée, mais d’une structuration de l’information géographique, qui permet la réutilisation des données par plusieurs utilisateurs, en fonction de leur propre recherche.
Et pour revenir à la cette coopération entre des étudiants des départements d’archéologie et d’architecture de l’Université de Tlemcen et de l’Institut méditerranéen, il y lieu de préciser que des sorties sur le terrain à Mansura, Tleta et Honein ont permis aux étudiants d’appréhender, de façon concrète, les concepts ennoncés en cours.