En réponse au souhait de nombreux étudiants, le ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique a décidé de prolonger les délais des inscriptions au Master sur la plateforme numérique dédiée à cet effet jusqu’à fin juillet en cours alors que la date de clôture était initialement prévue pour le 12 juillet en cours.
Ce report dans les délais d’inscription a également été motivé par le fait que la plateforme numérique qui était censée faciliter aux responsables des établissements universitaires, l’étude et la saisie des données numériques, et permettre, ainsi, une inscription rapide connaît depuis sa mise en ligne une perturbation due à l’affluence record des futurs candidats au master.
La décision de la prolongation des inscriptions intervient après la rencontre ayant regroupé la semaine dernière le directeur général de l’enseignement et la formation supérieurs, et le collectif des étudiants autonomes.
A l’issue de cette rencontre, M. Noureddine Ghouali a affirmé que la plateforme restera ouverte jusqu’à ce que tous les étudiants concernés aient choisi leur spécialité.
M. Ghouali a, également, assuré aux représentants du collectif que le ministère s’est engagé à réparer, corriger et suivre les lacunes au niveau du site afin d’en améliorer l’accès et rendre plus fluide le processus d’inscription.
Il a fait savoir également que d’habitude, c’est le ministère de l’Enseignement supérieur qui prend en charge toutes les demandes des diplômés désireux d’accéder au Master, cependant, l’opération de sélection est confiée aux universités «selon les critères exigées et les places pédagogiques disponible».
Aussi, cette plateforme numérique va permettre, à travers le territoire, la fixation et la standardisation des dates d’inscription des différents concours, ainsi que le respect du principe de la transparence, dans la gestion des dossiers des candidats et la lutte contre les phénomènes négatifs liés à la tricherie et à la manipulation des dossiers non éligibles.
Se basant toujours sur «le principe de l’équité et de transparence, Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré récemment que «tout étudiant désirant passer le concours de post-graduation, Master ou Doctorat, a le droit de s’inscrire dans n’importe quelle université du pays, à condition que l’établissement dispose d’un nombre suffisants d’enseignants encadreurs.»
Il faut rappeler, dans ce même ordre d’idée que l’autre nouveauté introduite par la tutelle dans le cadre de l’inscription à la post-graduation est l’adoption d’un système master à distance.
Cette expérience permettra à nos universitaires de préparer leurs thèses de master sans nécessairement être assignés à des salles de cours, en attendant la généralisation de ce système sur l’ensemble du territoire.