Ce plan lancé officiellement depuis hier (samedi 7 octobre), vise, à travers notamment la formation des enseignants, à lutter contre l’#échec scolaire, a déclaré le professeur Farid Benramdane qui situe « le taux de redoublement des élèves en première année du cycle moyen (CEM) à 30 %, ce qui veut dire qu’un tiers des élèves chute à l’issue de la première année moyenne ».
Qualifiant ce taux de très élevé, le professeur Farid Benramdane, dira qu’il ne peut y avoir une école de qualité qu’avec des enseignants formés et de qualité. « C’est pour cette raison que nous devons tout revoir à la base ». « Le système a fonctionné sur le quantitatif, maintenant que nous voulons travailler sur la qualitatif, on n’est pas outillé et pout l’être, il nous faut la formation », a-t-il souligné.
L’invité de la Chaine 3 reconnait que sur le plan quantitatif, « le système a atteint tout ses objectifs, puisque nous sommes à 98 % de taux de scolarisation des enfants du cycle primaire ». Un taux, dira t-il, très proche des standards de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le professeur Farid Benramdhane estime que l’objectif principal d’un système scolaire est la transmission des valeurs d’une société. C’est pourquoi, selon lui, depuis 2014, il y a eu une entrée en force du patrimoine culturelle algérien dans les manuels scolaires.
« Pour la première fois, on a introduit des textes d’#Ibn Khaldoun, de #Si Mohand Oumhand et de #Mouloud Mammeri », a-t-il indiqué, précisant que le ministère de l’Education nationale est entrain de mettre en place « un socle de référence » .
Dans cet ordre d’idées, l’intervenant annonce la sortie, lors du prochain salon internationale du livre d’Alger, d’« un coffret ressources pédagogiques » qui rassemble des anthologies littéraires scolaires, dans les trois langues (#Tamazight, Arabe et Français), notamment des textes d’Apulée et de Tertullien.