Pour cette édition, le CDTA a décidé de tenir cet événement au niveau du nouvel incubateur installé au sein même de l’établissement à Baba Hassen. Cette nouvelle structure d’appui à la création d’entreprises novatrices a pour objectif de transformer les idées innovantes dans le domaine des technologies avancées en une entreprise compétitive. Ainsi, le CDTA met à la disposition des porteurs d’idées un local équipé de tous les moyens nécessaires pour le développement des projets, en plus de garantir l’accompagnement nécessaire dans la formulation du business model et la rédaction du business plan. L’incubateur aide également les jeunes porteurs de projet à s’insérer dans l’environnement tout en recherchant, à leur bénéfice, le financement nécessaire grâce aux réseaux et relations dont jouit le Centre.
Convention
Pour cette troisième édition, le Hard-Innovation est pensé par le CDTA comme un concours grand public dont l’objectif est de promouvoir la culture de l’entrepreneuriat et de l’innovation, comme précisé dans l’intitulé de l’événement. Plusieurs équipes de porteurs d’idées novatrices, sans limites de nombre, devront présenter ainsi leurs projets dans une compétition où les gagnants se verront pris en charge à hauteur de 500 000 à 1 000 000 DA dans l’incubateur du CDTA. Et cela, dans l’optique de voir un jour la naissance de leurs propres start-up. Pour cette édition, le jury a opté pour deux thématiques en matière de développement de solutions innovantes, à savoir : les TICs au service de la santé et Smart city : systèmes et application.
En termes de réussite justement, la lauréate de la première édition, Imène Malek, présente à l’ouverture de l’évènement, a remporté de nombreux challenges tels que «Hack le Hackathon», jeune innovateur entrepreneur, et a été sélectionnée pour son projet «Aquasafe» parmi 519 projets de programme régional Start 2073. Et, cerise sur le gâteau, grâce à ce projet, Imène Malek a signé une convention avec l’entreprise des eaux Seaal pour le contrôle de la qualité de l’eau dans la wilaya d’Alger.
Système de gestion du transport : Brahim Omar. 29 ans, ingénieur en transport terrestre
Nous nous sommes réunis ici pour essayer de créer une application qui sera très utile pour la gestion du transport à Alger en introduisant le Système d’information géographique (SIG). Nous allons donc introduire les lignes du transport en commun qui se trouvent à Alger sur une application. Il faut savoir que ceux qui utilisent les véhicules ne rencontrent aucun problème. Ce sont les utilisateurs de transport en commun qui ont vraiment des difficultés à prédéfinir leurs trajets. Donc, l’application que nous allons créer permettra à l’individu de trouver le mode de transport qui lui sied le mieux pour se déplacer d’un point A à un point B. On voudrait bien apporter un plus pour le pays en exploitant notre savoir dans le domaine des TIC’s.
Ville intelligente
Bekhouche Mohamed Amine. diplômé de l’Ecole nationale supérieure de technologie (ENST)
Notre système consiste à contrôler l’accès des individus et des véhicules à un immeuble bien défini en utilisant la vérification des matricules et la reconnaissance faciale. A l’intérieur de l’immeuble est installé un système de détection d’incendie, ainsi que le matériel de vidéosurveillance. C’est le concept de la ville intelligente dont l’objectif premier est d’assurer la sécurité du citoyen. C’est-à-dire l’utilisation des nouvelles technologies au profit de la vie quotidienne.
Système embarqué pour la mesure du rythme cardiaque
Djeridi Saïd. étudiant en ingénierie électronique à l’USTHB
Notre projet consiste à réaliser un système dont le but est de mesurer et de suivre le rythme cardiaque d’un patient. Une fois la mesure prise, les résultats sont transmis sur le site du médecin traitant en instantané. L’avantage de ce système embarqué est de réduire les visites récurrentes chez le médecin. Même en cas d’urgence, le médecin est alerté. Ce système est aussi idéal pour un sportif.
Imene Malek, fondatrice de la Sarl AquaSafe
AquaSafe est une start-up qui a pour mission de développer des solutions innovantes pour la préservation de l’environnement. On est précurseur dans le déploiement de l’internet des objets dans le secteur de l’eau, où l’on fait le contrôle de la qualité physico-chimique en temps réel pour avoir les indications précises sur le rejet industriel liquide. Nous avons signé, grâce au parrainage de la wilaya d’Alger, un contrat avec l’entreprise Seaal pour déployer nos solutions. L’objet du contrat est le contrôle des hydrocarbures qui existent dans l’eau, et ce, afin de préserver les stations de traitement de la Seaal. Nous sommes actuellement en phase d’installation du projet.