Le Pr Ammar Bouchaïr, du département d’architecture de l’université Mohamed Seddik Benyahia de Jijel, a été le lauréat du 3e prix de la catégorie dédiée aux meilleures recherches, réalisations et pratiques,créé par l’Arabie Saoudite, dont la remise a eu lieu le 25 octobre dernier à l’ouverture de la Conférence islamique des ministres de l’environnement au siège de l’Isesco (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture) à Rabat (Maroc).
Le 1er prix du royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique, relatif aux meilleures recherches a été remportée ex æquo par l’Egyptien Khalil Elwakell et le Palestinien Tamer Alslaibi, alors que la 2e place est revenue, ex æquo aussi, au Pakistanais Mohamed Ashfaq et au Tunisien Amor Gadour.
Le Pr Bouchaïr, qui a réalisé son travail de recherche en collaboration avec la Dr Dalel Kaoula, de l’Institut d’architecture et d’urbanisme de l’université Saad Dahleb de Blida, partage lui aussi le 3e prix avec le Bangladais Mohamed Rashed Al Mamun.
La 2e catégorie de ce prix saoudien est consacrée aux meilleurs projets ou activités dans le secteur public, alors que la 3e catégorie concerne les meilleurs projets ou activités dans le secteur privé. Le travail primé du Pr Bouchaïr, en collaboration avec la Dr Kaoula,remis par le DG de l’Isesco, le Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, est une publication scientifique intitulée Evaluation of environmental impacts of hotel buildings havingdifferentenvelopesusing a life cycle analysisapproach et publié dans la revue Indoor and Built Environnement.
Elle traite de la problématique de l’impact des bâtiments hôteliers sur l’environnement et la consommation d’énergie, et cherche à introduire une meilleure qualité environnementale à un bâtiment à enveloppe traditionnelle ou standard afin d’amoindrir le bilan énergétique en agissant sur les différents composants de la bâtisse.
Une approche d’analyse du cycle de vie a été utilisée pour évaluer les impacts environnementaux de trois hôtels ayant différentes configurations d’enveloppe et matériaux («Es-safir» au centre d’Alger (traditionnel), «La ville des roses» à Blida (standard) et Saint-Priest à Lyon – France (Bâtiment à Basse Consommation comme référence).Des mesures in-situ et des simulations numériques ont permis d’aboutir à une nouvelle variante d’un bâtiment à enveloppe traditionnelle ou standard, dont les besoins énergétiques seraient limités.