La nouvelle session, dite spéciale, du baccalauréat, destinée aux 104.036 candidats retardataires de la session précédente, débutera ce jeudi 13 juillet. L’épreuve additionnelle aura lieu dans les 299 centres d’examen, mis à disposition à travers le territoire national, du 13 au 18 juillet (excluant le vendredi), dans le but de permettre aux candidats de compenser leur exclusion de la session précédente, en cause de retard.
Il est utile de rappeler que la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, avait révélé antérieurement que son département avait enregistré l’absence de 10.000 candidats seulement, lors de la session initiale.
Une décision qui n’a pu cependant ne pas soulever de tollés. Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), qui conteste et s’interroge sur « l’équité et la justice lorsqu’on accorde des privilèges à des paresseux et qu’on lèse les élèves disciplinés et sérieux », qualifie la session de rattrapage d’ « inacceptable ». Tandis que la session de juin s’était complètement déroulée en plein mois de jeûne, le Satef se demande s’il est « acceptable de refaire un examen à des retardataires dans de meilleures conditions et en dehors du Ramadhan, » demandant l’équité et un même traitement entre tous les candidats.
Par ailleurs, Benghabrit avait déjà annoncé, début juillet, que la nouvelle session se déroulera « dans les mêmes conditions de rigueur que la précédente, » ajoutant que les résultats « seront connus fin juillet. »