Suite à la publication dans «El Watan étudiant» de l’édition du mercredi 08 novembre 2017 , de votre journal, d’un article sur les résultats proclamés du concours de Doctorat à l’Université de Ouargla et sur la suppression de la publication scientifique pour l’obtention du Doctorat, je vous prie, au nom du Droit de réponse consacré par la Loi, d’insérer les précisions suivantes :
L’article en question «stipule» qu’une étudiante a été, injustement, admise au concours d’accès au doctorat, du fait qu’elle soit la fille du Recteur de l’université, comme si les étudiants dont les parents exercent dans ce secteur sont systématiquement privés du droit de concours au même titre que tout autre citoyen.
Pourtant, la Loi permet à tout étudiant qui remplit les conditions pédagogiques et scientifiques requises de participer à n’importe quel examen ou concours. Les textes juridiques qui organisent le concours du Doctorat prévoient des modalités claires et précises qui mettent l’établissement des sujets, la correction et les délibérations sous la supervision des instances scientifiques, sans l’aval desquelles aucun résultat ne peut être proclamé. En cas d’anomalies constatées, les épreuves du concours seront annulées et l’examen refait.
Par ailleurs et contrairement à ce que vous avez rapporté au sujet de la suppression de la publication scientifique de la formation doctorale, cette dernière reste une condition sine qua non dans les nouveaux projets de décret. Et les nouvelles mesures visent à consolider la démarche de renforcement des connaissances, d’accompagnement, d’évaluation continue des enseignements et de la production scientifique concrétisée par la publication dans des revues indexées.