Le prix Nobel de médecine a été attribué à l’Américain James P. Allison et au Japonais Tasuku Honjo pour leurs recherches sur l’immunothérapie qui se sont révélées particulièrement efficaces dans le traitement de cancers virulents.
« En stimulant la capacité de notre système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses, les lauréats du prix Nobel cette année ont établi un tout nouveau principe pour soigner le cancer », a souligné l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska à Stockholm.
Chacun de leur côté, les deux scientifiques se sont évertués à « lâcher les freins » et « appuyer sur les bonnes pédales d’accélération » du système immunitaire de façon à lui permettre de « neutraliser des micro-organismes étrangers », a précisé le jury Nobel.
James P. Allison (70 ans) professeur d’immunologie au Centre du cancer de l’Université du Texas et Tasuku Honjo, 76 ans, professeur à l’Université de Kyoto, avaient déjà reçu conjointement en 2014 le prix Tang, présenté comme la version asiatique des Nobels.
Tasuku Honjo s’engage à sauver le plus possible de vies
S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue au sein de l’Université de Kyoto, où il enseigne, le scientifique a dit qu’il ressentait « une joie immense » quand quelqu’un lui disait avoir guéri de maladies graves grâce à son travail. « En plus de cela, je reçois ce prix. J’ai vraiment le sentiment d’être un homme chanceux », a-t-il ajouté au cours de cette conférence diffusée en direct par la chaîne publique NHK.
Le Nobel de médecine,76 ans, a raconté avoir entendu la nouvelle alors qu’il était en train de discuter avec des collègues de travaux de recherche et que cela avait été pour lui « une totale surprise ».