Plus de 50 universités et 150 spécialités dans l’éventail, à l’exemple de la construction d’avions et de fusées en licence. Certaines de ces universités sont classées dans le Top 20 mondial, selon Yulia Turki, spécialiste en admission, dans la branche algérienne de l’AUEE. Elle nous cite les exemples de l’université de la recherche médicale de Pirogov à Moscou, celle de la pédiatrie à Saint-Pétersbourg et celle de l’aviation civile en Ukraine.
Si l’inscription préliminaire est gratuite, les frais d’admission sont de 250 dollars (trois millions de centimes algériens). C’est autant à débourser pour l’hébergement pour toute l’année, soit l’équivalent de 20 dollars par mois, sans compter les frais destinés à l’université d’accueil.
Les frais de scolarité pour la Russie vont à partir de 1100 dollars par année (plus de 12,5 millions de centimes algériens). Pour les filières en français, comme la médecine générale, ils sont de 3600 USD par an (41 millions). La facture reste toutefois moins lourde comparée avec celle des autres pays d’Europe ou d’Amérique, ce qui explique la foule au stand de l’AUEE, qui s’est installée en Algérie depuis deux ans. Elle a réussi à intéresser 18 étudiants algériens qui sont inscrits pour leur grande majorité en Ukraine, une destination moins chère que celle de la Russie. Elle est aussi plus recruteuse que celle de la Biélorussie qui pâtit de l’absence d’une ambassade à Alger.
Autant en Ukraine qu’en Russie, on mise sur de nombreuses facilités pour intéresser les étudiants étrangers : possibilités d’étudier en français pour la médecine générale, la pharmacie et la stomatologie, connaissance du russe non obligatoire, exigence du seul bac comme diplôme, procédure bouclée en un ou deux mois. Et comme une cerise sur le gâteau,on n’oublie pas de rappeler que la Russie accueille l’année prochaine la Coupe du monde de football.