L’enseignement supérieur en Algérie a franchi de grands pas depuis 1962 à ce jours en matière d’infrastructures et d’effectifs, ont souligné des participants à un séminaire international sur l’environnement, l’Agriculture et la biotechnologie organisé par l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira.
L’enseignement supérieur en Algérie a réalisé de notables progrès en matière d’infrastructures ainsi que d’effectifs, grâce aux engagement de l’Etat de développer davantage ce secteur depuis 1962, ont mis en exergue les différents intervenants lors de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’à ce mardi 28 novembre 2017.
En 1962, soit au lendemain de l’indépendance, l’Algérie ne comptait que trois universités, moins de 2000 étudiants et uniquement de 250 enseignants à travers tout le territoire national. Par contre aujourd’hui (en 2016), le pays compte plus de 100 établissements d’enseignement supérieur, ainsi qu’un million et demi d’étudiants, dont 60 % sont des filles, ainsi que 54000 enseignants , a précisé le professeur Madani Khoudir venu de l’université de Béjaia.
Ces statistiques très récentes ne reflètent que la volonté et les efforts gigantesques consentis par l’Etat pour améliorer la situation de l’enseignement supérieur en Algérie. Ces progrès étaient un défi majeur pour les autorités du pays, a encore souligné le professeur Madani.
Le même intervenant n’a pas omis d’évoquer entre autre les différentes réformes opérés par les responsables du secteur dans l’espoir de mettre au norme le secteur aux normes internationales.
A ce propos, le professeur Madani et bien d’autres intervenants ont salué l’instauration depuis 2004 du système d’enseignement (LMD) dans les université Algériennes.
Ces réformes ont bien été menées de façon à se mettre aux normes mondiales et répondre aux besoins de la société en matière de la qualité de la formation, ainsi que pour répondre au souci de l’employabilité des diplômes.
Des réformes dans la méthodologie d’enseignement et que dans la gouvernance des établissements et la mise en place d’un système d’assurance qualité sont plus que nécessaires aujourd’hui, a préconisé M. Madani au cours de son intervention.
Par ailleurs, plusieurs autres thèmes liés essentiellement aux questions environnementales, agricoles et biotechnologiques seront débattus durant ce séminaire auquel participent des enseignants universitaires venus aussi de Tunisie et du Maroc.