Ils ont tenu, mardi dernier, un sit-in et fermé le rectorat et les bureaux administratifs de leur département, en signe de protestation contre l’absence de réaction des responsables de l’université.
Ils signalent des cas d’agressions, de provocations, d’intimidations, de harcèlements et de vols contre les étudiants, notamment les filles. Ces actes proviennent de personnes étrangères à l’université, qui traversent les franchises universitaires avec une facilité déconcertante, nous apprennent des étudiants.
«Ces agissements néfastes permettent même à de ces individus de pénétrer dans le campus universitaire avec leurs scooters, pour y slalomer et menacer des étudiants impunément autour des bâtiments de la cité», nous diront des membres du collectif étudiant. «Il n’y a pas vraiment d’agents de sécurité, hormis quelques gardiens qui ne peuvent y faire face».
Faut-il rappeler que plusieurs étudiants ont, par le passé, fait déjà l’objet d’agressions à l’arme blanche dans des facultés de Boukhalfa, Tamda et Hasnaoua. En tout état de cause, la sonnette d’alarme a été tirée mardi dernier au niveau de ce département, après une assemblée générale des étudiants. Ces derniers se disent déterminés à maintenir leur mouvement de protestation jusqu’à l’instauration de la sécurité, du calme et de la sérénité à l’université.