Les initiatives estudiantines à l’honneur

La 9e édition du Salon de l’étudiant algérien (The Graduate Fair), qui a débuté le 5 février dernier à Tizi Ouzou, puis s’est poursuivie mercredi et jeudi derniers au palais de la Culture Moufdi Zakria, à Alger, a été marquée par l’organisation du 1er concours en Algérie, intitulé «Palmarès initiatives estudiantines», qui met en valeur le projet à travers le vote des fans et les délibérations du jury. Le concours a été ouvert aux plateformes éducatives, aux associations estudiantines, aux clubs scientifiques, ainsi qu’aux start-up.

Djamel Nedjari, organisateur de l’événement, nous dit à ce propos : «Nous avons organisé un Salon de l’étudiant et avons pensé, outre au fait de faire participer des écoles algériennes et étrangères publiques et privées, à la nécessité de programmer quelque chose qui pousserait l’étudiant à penser, à étudier et à développer ses idées. C’est ainsi que l’idée nous est venue, nous les organisateurs de l’événement, de lancer un concours mettant au défi plusieurs projets conçus et développés par des étudiants, dans une ambiance de concurrence et de compétition.»

«Sachant que les jeunes sont idéalistes, débordent d’imagination, d’énergie et ont beaucoup de choses à démontrer, nous avons voulu les aider à trouver l’encouragement et le financement nécessaires à la concrétisation de leurs projets», fait observer M. Nedjari, précisant que ce concours a pour but de recueillir les meilleurs projets pensés et réalisés par des étudiants. Concrètement, l’organisation du concours a commencé à partir des réseaux sociaux, puisque un appel à candidatures a été lancé sur Facebook, suivi de la collecte d’un nombre important de projets. Un premier jury a été alors constitué pour trier et recueillir les dix meilleures propositions.

«Nous avons récolté les votes du public sous forme de (j’aime) pour les meilleurs projets et nous avons accordé, pour cela, 40% d’intérêt aux avis du public et 60% à l’avis des jurys», nous explique-t-on. Quant aux moyens mis en œuvre pour assurer le bon fonctionnement de l’événement, l’auditorium du palais de la Culture a été mis à la disposition des étudiants, notamment des finalistes qui ont été, par ailleurs, soutenus par Mme Kemachou, professionnelle en coaching, et «ont pu bénéficier de ses conseils pour trouver les meilleures façons de présenter leurs projets».

C’est ainsi qu’après la présentation des projets nominés, les organisateurs de l’événement ont annoncé les résultats du vote des jurys et celui des étudiants. Ces derniers ont finalement élu trois projets, en l’occurrence ceux de Etudz (1er lauréat), avec Ramzi Ikouirene comme chef de projet, Ihya Tarikhi (2e lauréat) du groupe d’étudiants de l’ENS Bouzaréah, département d’histoire, ainsi que le projet GéoPH (3e lauréat). Ces trois projets ont eu droit respectivement à une récompense de 150 000 DA, 100 000 DA et 50 000 DA.

Notons que le projet «Ihya Tarikhi» consiste à «faire sortir les étudiants d’histoire de leur amphithéâtre et à les mettre en contact avec la société en organisant des débats sur diverses problématiques qui intéressent les citoyens». Parmi celles-ci, l’on cite notamment la question de l’immigration clandestine des jeunes Algériens, ou encore le fonctionnement, jugé défaillant, de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Le projet GéoPH, qui consiste en la géolocalisation des pharmacies algériennes sur internet, un moyen pouvant être utile dans le cas où un malade ne trouverait pas son médicament dans une région précise du pays. Il convient de rappeler enfin que la prochaine édition du Salon The Graduate Fair est prévue pour juillet prochain dans trois villes : Alger, Oran, Annaba (ou Constantine). Selon les organisateurs, le mois de juillet a été choisi sciemment, du fait qu’il intervient «après les résultats du bac et avant les inscriptions universitaires».

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