Les différentes facultés de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès sont depuis le début de cette semaine paralysées par une grève ouverte que des organisations estudiantines, comme l’UNER et L’UGEL, ont lancé. La plateforme des revendications mentionne «de revoir les conditions d’accès au master, la note de repêchage des étudiants endettés, d’améliorer les conditions d’enseignement, notamment en mettant fin aux infiltrations d’eau dans les salles de cours, de doter les laboratoires en matériels nécessaires pour les expériences et les recherches, d’assurer les connexions à l’internet à tous les niveaux et d’accorder l’agrément à des représentations estudiantines soumises actuellement au refus du ministère». Les étudiants dénoncent également «les dépassements de certains enseignants». Si la plupart des facultés ont été fermées par les protestataires, il faut relever que le département d’électronique a ouvert ses portes, hier matin, après que des étudiants en aient forcé l’accès devant les grévistes.