L’université : Un espace d’idées novatrices pour la création de richesses…
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé à Alger que l’université algérienne était un espace d’idées novatrices qui peuvent être concrétisées sur le terrain pour contribuer à la création de richesses et à la réalisation de l’autosuffisance alimentaire.
Dans une déclaration à la presse lors d’une visite d’inspection à l’Ecole supérieure des sciences de l’aliment et des industries agroalimentaires (ESSAIA) et à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA), le ministre a indiqué qu’il existe « plusieurs idées novatrices pouvant être bénéfiques pour leurs porteurs et pour l’économie nationale si celles ci sont concrétisées en projets productifs permettant de relancer l’industrie locale et de procurer de la devise ».
« L’instauration de la culture d’entrepreneuriat requiert certains mécanismes permettant aux diplômés de créer de la richesse et d’apporter une valeur ajoutée à l’économie nationale, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire et de l’autosuffisance en matière de production des céréales ».
« Ces mécanismes, at-il dit, sont assurés par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, qui « accompagne les innovateurs dans la valorisation de leurs travaux mais aussi dans le financement de leurs entreprises ».
Dans le même sillage, le ministre a fait savoir que la présentation « de plateformes dédiées à certaines activités de recherches relatives aux différentes plantes en vue de les reboiser dans les régions ayant enregistré des incendies ces dernières années a été fixée à la fin juillet ».
Lors de cette visite, le ministre s’est enquis de plusieurs projets de recherche au niveau de l’annexe de l’ESSAIA et de projets d’incubateurs des affaires, appelant les étudiants à œuvrer à « concrétiser leurs projets sur le terrain à travers le dispositif de soutien aux projets dans le cadre des micro-entreprises et des start-up ».
M. Baddari a inspecté en outre les différents départements de l’ENSA, exhortant à « consentir davantage d’efforts pour protéger la flore ».