Plus de 700.000 candidats entameront à partir de mercredi 20 juin 2018, les épreuves du Baccalauréat session 2018 et dont les résultats seront annoncés avant la mi-juillet prochain.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit donnera le coup d’envoi des épreuves de cet examen de cinq jours (du 20 au 25 juin), depuis les wilayas de Khenchla et de Tebessa.
Selon les statistiques fournies par le ministère, le nombre global des candidats aux épreuves du Baccalauréat s’élève à 709.448 candidats, soit en baisse de 7, 3% par rapport à l’année écoulée qui a enregistré 761.701.
A cette occasion, 260.000 encadreurs seront mobilisés au niveau des centres d’examen et de regroupement et codage et de correction, et ce parmi 600.000 encadreurs mobilisés pour les trois examens nationaux, répartis entre personnel administratif, enseignants et professionnels à travers
18500 centres.
Dans ce cadre, la ministre de l’Education nationale avait rassuré les candidats que les mêmes mesures prises lors des précédentes sessions seront reconduites cette année, avec la possibilité de choix entre deux sujets dans chaque matière en plus de l’octroi de 30 minutes supplémentaires, en plus du temps légal imparti à chaque épreuve.
Parmi les mesures prises cette année pour sécuriser le Baccalauréat et garantir sa crédibilité, plusieurs secteurs concernés se sont mobilisés pour mener à bien cette importante échéance, à commencer par le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, qui avait fait part d’une « coupure de l’accès à Internet pendant une heure au début de chaque épreuve, en vue d’empêcher tout ce qui est susceptible d’impacter négativement cet examen, outre une coupure éventuelle d’accès aux sites des réseaux sociaux.
Le ministère avait mis en garde qu’il appliquera les sanctions prévues en cas de fraude, à savoir 3 ans d’exclusion pour les candidats scolarisés et 5 ans pour les candidats libres.
Enfin, concernant les absences et retards, le ministère a appelé tous les candidats à rejoindre les salles d’examen une demi-heure au moins avant le début des épreuves, soulignant que tout retard au-delà de l’heure fixée (9h00) « privera le candidat d’y participer ».