La crise qui couve dans le secteur de la formation des futurs enseignants de l’Education nationale, au sein des Ecoles normales supérieures (ENS), ne semble pas trouver d’issue pour l’instant.
Appelée à réagir aux revendications d’un recrutement dans leur lieu de résidence d’origine des futurs professeurs, actuellement en grève de cours, la ministre de l’Education s’est montrée sévère à leur égard.
Lundi dernier, en effet, elle a déclaré que les revendications des étudiants des ENS sont « illégales » et n’obéissent à aucune logique.
Nouria Benghebrit a ajouté que le recrutement de ces futurs enseignants se fait selon le principe des besoins du secteur partout dans le pays.
Les déclarations de la ministre ont fait réagir, le porte-parole du collectif des étudiants grévistes de l’ENS.
Salah Eddine Touibeg a affirmé à ce propos que les «revendications sont légales et la grève continuera ».
Aucune des deux parties concernées par le conflit ne semble donc disposée à faire des concessions pour l’instant.
Chacune d’elles semble miser sur le temps alors que le cours de la grève lancée dans les différentes ENS prend une tournure plutôt curieuse…