Atelier international sur le développement du figuier de Barbarie
Dans le cadre du programme «Gouvernance environnementale et biodiversité (Genbi)», le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables organise les 5 et 6 du mois en cours, l’atelier interna..
Dans le cadre du programme «Gouvernance environnementale et biodiversité (Genbi)», le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables organise les 5 et 6 du mois en cours, l’atelier international sur le développement de la filière du figuier de Barbarie en Algérie, et ce, en collaboration avec l’ambassade du Mexique en Algérie et des partenaires allemands encadrés par le GIZ (Deutsche Gesellschaft fur internationale Zusammamrbalt). Après l’allocution d’accueil prononcée par le recteur de l’université de Souk-Ahras, lieu où a été donné le coup d’envoi par le wali, Mme Lameche, inspectrice générale de l’environnement au ministère précité, a insisté sur la valorisation des ressources et la nécessité d’échange des expériences dans les technologies nouvelles. La filière, l’une des plus prometteuses en matière de revenus, de création de postes d’emplois, mais aussi comme moyen efficace pour la lutte contre la désertification et un l’équilibre écologique dans les zones arides et semi-arides.
Bref, un partenaire incontournable pour la biodiversité locale. L’ambassadeur du Mexique, Juan José Gonzales Mijares, a, de son côté, mis en relief l’importance de cette coopération dans cette filière que tout le monde sait capable d’aider à l’essor économique des pays où cette plante aux vertus incommensurables est présente. Cette wilaya, dira-t-il, servira d’échantillon pour toutes les autres régions semi-arides du pays pour que le programme soit étendu et crée des zones aussi florissantes que cette de la région pionnière de Saccatequas (Mexique) qui sert aujourd’hui de modèle pour la plantation du cactus et des industries dérivées. Le wali de Souk Ahras ajoutera, à son tour, que cette filière est appelée à s’aligner avec celles des céréales et du lait et a déclaré qu’une telle coopération est la bienvenue, de plus que la wilaya dispose d’un espace cultivable de plus de 10 000 hectares, rien que pour la partie sud de la wilaya.
Des communications avec des thèmes différents ont été programmées pour les deux journées et des chercheurs universitaires mexicains et algériens auront à détailler à travers leurs conférences, les nouvelles techniques adoptées dans la plantation du figuier de Barbarie, l’usage et l’évolution de l’Opuntia focus-india (nom scientifique) à travers l’histoire, l’état des lieux de la filière en Algérie, un regard sur la culture traditionnelle, les techniques de transformation, entre autres thèmes prévus par d’éminents universitaires des deux pays. Au deuxième jour, des ateliers ayant trait aux techniques culturales, à la transformation et aux aspects économique et social, proposeront aux débats une foultitude de chapitres contenus dans le programme. Le tout sera couronné par des recommandations qui seront rendues publique en fin de rencontre.