Universités algériennes: près de 5,6 millions de diplômés depuis l’indépendance
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelkader Benziane, a fait état, à Koléa (Tipasa), de près de 5,6 millions de diplômés des universités algériennes depuis l’indépendance.
Universités algériennes: près de 5,6 millions de diplômés depuis l’indépendance
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelkader Benziane, a fait état, à Koléa (Tipasa), de près de 5,6 millions de diplômés des universités algériennes depuis l’indépendance.
Inaugurant l’année universitaire 2021/2022 avec nombre de ministres, M. Benziane a mis en avant les efforts de l’Etat algérien indépendant dans le secteur de l’éducation et de la formation, qualifiant « d »évolution considérable » le nombre des diplômés, depuis l’indépendance, estimé à près de 5,6 millions, d’autant que le nombre d’étudiants durant les années soixante n’a pas dépassé les 2.725 inscrits.
L’enseignement supérieur a également connu un « saut qualitatif » en matière d’études en post-graduation depuis 1963 où seulement 156 étudiants étaient enregistrés, alors que leur nombre durant cette saison a atteint 80.156 étudiants, outre la formation de 820 doctorants/million d’habitants, selon le ministre.
Le nombre de professeurs après l’indépendance (1962/1963) ne dépassait pas les 298, dont 82 enseignants universitaires algériens, un nombre qui s’élevait à 65.509 enseignant-chercheurs fin 2021.
Le taux d’encadrement pédagogique national est d’un enseignant pour 25 étudiants, un chiffre proche de la moyenne internationale à savoir, un enseignant pour 18 étudiants. L’Algérie œuvre, sans relâche, pour se rapprocher de la moyenne internationale, a déclaré le ministre.
Jusqu’à 2021, l’Algérie a pu mettre en place 30 centres nationaux de recherche et 1.564 laboratoires de recherche répartis sur les universités, permettant l’enregistrement de plus de 85.000 publications scientifiques et plus de 400 brevets d’invention.
Benziane a estimé que le secteur avait atteint des « niveaux remarquables », appelant à apprécier les acquis réalisés.
Par ailleurs, le ministre de l’Enseignement supérieur a exhorté les étudiants à apprendre les langues étrangères, notamment l’anglais, notant que les exigences de la mondialisation imposent une maîtrise des langues vivantes.
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