Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre en date du 17 octobre 2017, des étudiants de la faculté Taleb Mouard affirment, documents à l’appui, que l’arrêté interministériel du 8 octobre 2017 portant ouverture des postes de résidanat (session du mois d’octobre) a été «modifié» afin de favoriser le passage de concours à des candidats «pistonnés» et «triés sur le volet». Selon ces documents, l’annexe de l’arrêté sus-indiqué a été enregistrée au courrier arrivée de la faculté en date du 16 octobre, soit deux jours après la proclamation des résultats de ce concours. Les étudiants protestataires révèlent, également, que le nombre de postes de résidents a été revu à la baisse en passant de 138 à 124 postes. «Aucune explication n’a été avancée au sujet de la réduction du nombre de postes de résidanat. Cette modification porte préjudice aux candidats ayant réussi le passage d’examen», estiment-ils. Pour certains étudiants, le manque de transparence dans l’organisation de différents concours a, de tout temps, décrédibilisé l’action des instances administratives et scientifiques de la faculté de médecine et fait éclater des scandales retentissants par le passé. Dans leur missive, les étudiants protestataires appellent à l’annulation de l’examen et la mise sur pied d’une commission d’enquête pour cerner les tenants et aboutissants de cette affaire. Pour de plus amples informations, nous avons tenté de contacter les responsables de la faculté, en vain.
