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Découverte des restes fantomatiques de trous noirs susceptible de remettre en cause le passé de notre univers

Les restes fantomatiques de trous noirs morts en provenance d’un autre univers pourraient se cacher dans les profondeurs de notre continuum espace-temps, peut-on lire dans une nouvelle étude réalisée par un groupe de scientifiques sous la houlette du célèbre physicien Roger Penrose, qui a travaillé plusieurs années avec Stephan Hawking.

Un groupe de chercheurs issus de l’Université d’Oxford, du Collège maritime de l’Université d’État de New York et de l’Université de Varsovie a examiné le fond diffus cosmologique et ont réussi à identifier les points qui pourraient marquer les «tombes» d’anciens trous noirs en provenance d’un autre univers plus ancien que le nôtre, relate le portail Live Science.

Les chercheurs sont partis du principe postulé auparavant par Stephen Hawking — la soi-disant cosmologie cyclique conforme (CCC) — selon lequel les trous noirs perdent lentement de l’énergie en émanant des photons et des gravitons («rayonnement Hawking»), si bien que même ceux-ci sont voués à la mort.
D’après ce principe, les trous noirs ne laissent en mourant qu’un amas de photons et de gravitons, se déplaçant à la vitesse de la lumière. Aussi, un univers, dans lequel rien n’est éternel, devrait ressembler le temps passant à un pré-univers compressé («singularité»), juste avant le Big Bang, ce qui lui conférerait un caractère cyclique.

Ainsi, la nouvelle étude comprend l’analyse du fond diffus cosmologique (CMB) pour détecter les signes d’un ancien univers qui aurait pu exister auparavant. Bien que de telles singularités pré-universelles soient déjà mortes depuis longtemps, leur impact sur l’univers actuel devrait laisser des traces dans notre continuum espace-temps, expliquent les chercheurs.

Daniel An, co-auteur de l’étude et mathématicien, a réalisé une analyse statistique du CMB et est parvenu à démontrer qu’il aurait pu exister d’anciens trous noirs morts datant d’avant la naissance de notre univers.

Toujours est-il que la communauté scientifique reste plutôt sceptique à l’égard des résultats obtenus, et que d’autres chercheurs envisagent d’évaluer sous peu.

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