«Parfois, les élèves sont cantonnés à trois par table alors que d’autres sont obligés de rester debout durant les cours par manque de chaises», déplore-t-on.
Devant cette situation, ces parents se sont proposés pour l’acquisition des chaises et des tables au profit de ces écoles tandis que des artisans-menuisiers ou des ferronniers se sont également proposé, à titre bénévole, de prendre en charge le transport et la réparation du mobilier détérioré ou reformé en attendant que l’APC prenne en charge ces manquements.
D’autre part, ces mêmes personnes ont saisi les services de l’Education et ceux de l’APC afin de pourvoir les écoles en personnel de gardiennage et d’entretien, ayant constaté de visu que ces établissements ne sont pas sécurisés, notamment lors de la rentrée ou la sortie des élèves. Il y a aussi le problème du manque d’hygiène et d’entretien des salles de classe qui est dénoncé par ces parents. A cela, les directeurs et directrices fraichement promus que nous avons contactés, font part également des promesses non tenues par la direction de l’Education quant au logement d’astreinte.
Les anciens chefs d’établissements du primaire, qui sont partis en retraite, n’ont à ce jour pas restitué les clés des logements qu’ils ont occupés auparavant. Pour ces nouveaux promus, c’est un calvaire en raison des déplacements qu’ils effectuent entre leur domicile et l’école. Certains envisagent même de déposer leur démission et réintégrer leur ancien poste «si leurs demandes ne sont pas prises en considération».