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Formation professionnelle à Bordj Bou Arréridj : Des filières qui séduisent les universitaires

En cette rentrée de septembre, la direction de la formation professionnelle, DFP, met à la disposition des 4 627 nouveaux inscrits une panoplie de nouvelles spécialités diplômantes et qualifiantes, notamment les achats et les approvisionnements, le contrôle de la qualité dans l’industrie agroalimentaire, l’installation des panneaux photovoltaïques et thermiques, le secrétariat et la bureautique et une formation d’agents de transit et de dédouanement.

Pour ce qui est de la formation qualifiante, ce segment englobe 7 617 élèves, qui poursuivent leur formation dans 19 centres, dont 2 instituts nationaux, répartis à travers la wilaya, d’une capacité d’accueil théorique de 5 000 places pédagogiques et 1 440 lits, en sus de 11 écoles privées de formation professionnelle.

Concernant la formation diplômante, 5 740 élèves sont orientés vers la formation résidentielle et la formation par apprentissage ou par passerelle.
Ces formations, qui seront chapeautées par des diplômes et des brevets, absorbent particulièrement des élèves issus de la déperdition scolaire, en quête d’un métier d’avenir. Mais il faut dire aussi qu’une nouvelle tendance s’est confirmée ces dernières années. Manifestement, certains étudiants et bacheliers sont séduits par ce secteur, censé, à leurs yeux, leur offrir plus de chances de décrocher un job et même de créer leur propre start-up.

Sur le sujet et pendant notre présence au CFPA Bordj 2, les Frères Chettouh, nous avons questionné quelques élèves de la section de formation des éducatrices en protection des jeunes enfants. S’agit-il d’un choix par vocation ou par défaut ? «Après plusieurs demandes que j’ai déposées un peu partout, et qui sont restées sans réponse, j’ai décidé d’intégrer ce centre.
La formation me convient, puisque j’aime l’enseignement et j’adore les enfants», dit Lamia, titulaire d’une licence en biologie.
«Moi aussi j’aime les enfants et cela tombe à pic avec cette formation qui m’offrira, peut être, l’opportunité de m’épanouir après deux ans et demi de formation», enchaîne Afaf, licenciée en droit. «Moi, je n’ai pas vraiment aimé la branche à l’université.
Au bout de deux ans d’études, j’ai lâché prise pour intégrer la formation professionnelle», affirme Sadjia. Samia, elle, titulaire d’une licence et d’un master en sociologie, a plus d’ambitions en ralliant le secteur de la formation professionnelle.

«Mes diplômes universitaires avec une formation professionnelle dans l’informatique, que j’aime bien, je projette, au bout de deux ans et demi, d’ouvrir un bureau d’études et de créer quelques postes d’emploi autour de moi», avance-t-elle avec enthousiasme. Et d’un air moins ambitieux, Khaoula, nouvelle bachelière, termine la rencontre : «Moi, si j’ai choisi la formation professionnelle, en l’occurrence la comptabilité, c’est parce qu’on m’a affectée à l’université de Sétif.

Et je trouve le trajet lointain. Enfin, j’essaie de combiner entre les deux cursus, sinon, je repasse le bac dans l’espoir d’améliorer la moyenne qui me permettra d’intégrer la filière de mon choix.» Par ailleurs, M. Mezrouh, directeur de la formation professionnelle, indique qu’un centre d’excellence dédié à l’électronique et à l’énergie renouvelable est en perspective. Il sera implanté au CFPA Bordj 4, en partenariat avec les entreprises spécialisées dans les filières, pour une durée de formation d’un an pour le certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et de deux ans pour le diplôme de technicien. Une aubaine pour les étudiants de la filière.

Source El Watan
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