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La langue turque s’invite dans les universités algériennes

Le chef de département des langues orientales à l’Université d’Alger, M. Chakib Ben Afri, a indiqué lors d’une conférence que « Les deux départements de la langue turque, ouverts à l’université de Bouzareah à Alger et à l’université de l’Emir Abdelkader à Constantine, ont accueilli depuis 2013 près de 1200 étudiants algériens désireux obtenir des formations académiques diplômantes en langue turque ».

Après la licence et le master 2, « la majorité de ces étudiants bénéficient de bourses en Turquie afin de poursuivre leurs études de doctorats », a-t-il souligné.

Il a expliqué que « l’engouement » des étudiants algériens pour l’apprentissage de cette langue est dû notamment au désir de s’installer en Turquie, mais surtout à la présence de plus en plus importante d’opérateurs économiques turcs en Algérie, ce qui facilite leur l’insertion professionnelle dans ces entreprises.

Depuis l’ouverture économique sur le marché algérien en 2010 « plus de 500 entreprises turques activant dans différents domaines se sont installées en Algérie », a-t-il noté avant de souligner que la besoin d’apprendre cette nouvelle langue aux Algériens est devenue plus que nécessaire.

En parallèle, plusieurs écoles privées se sont lancées dans l’apprentissage de la langue turque afin de répondre aux besoins du marché économique a ajouté le même responsable.
Les principaux inscrits dans ces écoles privées (environ 300) sont surtout « des commerçants et des hommes d’affaires » a-t-il précisé.

Le conférencier a expliqué que l’apprentissage de la langue turque est plus aisé pour les Algériens d’autant qu’elle se rapproche, de la langue arabe, relevant que « près de 40 % des mots turcs sont d’origine arabe.

Enfin, le conférencier a annoncé l’organisation, en janvier 2019, d’un colloque à Laghouat, sur « la politique Ottomane entre l’espace maritime et saharien ».

C’est une très bonne opportunité qui s’ouvre pour les étudiants algériens pour poursuivre leurs études en Turquie.

Pour les étudiants algériens désireux de poursuivre leurs études en Turquie, il est utile de savoir qu’avec cinq universités parmi les 500 premières, Istanbul et Ankara sont à l’honneur des académies turques dans le classement mondial des meilleures universités 2018, publié ce mois-ci par l’hebdomadaire britannique Times Higher Education (THE). Critères pour figurer dans ce classement : l’enseignement, la recherche, la transmission des connaissances et les perspectives internationales entreprises par les facultés.

L’Université Koç, fondée en 1993 à Sarıyer, fait même partie du top 300, suivie par celles de Sabancı, Bilkent, du Bosphore (Boğaziçi) et Atılım qui se situent parmi les 500 premières.
Les deux établissements privés Koç et Sabancı figuraient déjà dans le top 10 du palmarès mondial des “universités à taille humaine”.

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