Elle se révèle l’une des réponses les plus importantes aux problèmes qui défient les entreprises et les pays. Dans ce contexte, l’Institut de l’ingénierie électrique et électronique de l’université M’Hamed Bougara de Boumerdès a organisé du 29 au 31 octobre sa 5e conférence internationale.
Selon le Laboratoire des signaux et systèmes (LSS), il est question de «promouvoir la recherche dans l’ingénierie électrique et électronique comme opportunités d’échanger des expériences sur les théories, les expérimentations et les applications». Les thèmes retenus par cette conférence sont le contrôle des systèmes d’ingénierie, leurs puissances, les traitements de signaux et l’ingénierie informatique et ses applications. L’intervention la plus attendue fut celle du professeur Kamel Youcef-Toumi, un Algérien travaillant à l’université américaine de Cincinatti, où il s’est principalement concentré sur la conception, la modélisation, la simulation, l’instrumentation et la théorie du contrôle.
Son exposé s’est penché «sur les facteurs-clés qui influencent la compétitivité future des entreprises et des pays. Ils comprendront l›innovation et le progrès technologique, la compétitivité mondiale, les technologies de fabrication avancées et la robotique, le capital humain et le développement des talents, l›effet des économies émergentes et de nouvelles opportunités qui inspireront de nouveaux procédés et procédés de fabrication».
Selon sa conception, l’intelligence et la vitesse d’application sont les moteurs du développement, surtout lorsqu’elles sont soumises à une stratégie et à une planification. Il résume sa problématique en constatant que : «Devant les méthodes traditionnelles qui ne garantissent plus la prospérité, de nouvelles stratégies sont nécessaires pour construire une économie qui génère de la richesse et améliore le bien-être des citoyens».
A titre comparatif, il a illustré ses propos par un graphe qui démontre que les gains des multinationales dépassent de loin ceux des pays de l’OPEC, d’où la nécessité d’investir dans les ressources humaines plutôt que dans les ressources naturelles. Un autre professeur algérien à l’étranger, Amine Bermak, du LAAS-CNRS en France, a abordé les «Microsystèmes autoalimentés et auto-étalonnés autonomes pour les applications IoT».
D’après lui, «les microsystèmes autonomes désignent des systèmes électroniques intelligents capables de détecter, de traiter et de transmettre des informations utiles à partir de l›environnement tout en étant complètement autonomes en récupérant l›énergie ambiante solaire, thermique ou cinétique facilement disponible».