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Les écoles de langues étrangères fonctionnent à plein régime

Au centre d’enseignement intensif des langues (CEIL) de l’université Mohamed Khider de la Reine des Zibans, ils sont quelque 1200 inscrits venus de différents horizons professionnels et strates social..

Au centre d’enseignement intensif des langues (CEIL) de l’université Mohamed Khider de la Reine des Zibans, ils sont quelque 1200 inscrits venus de différents horizons professionnels et strates sociales à étudier les langues anglaise, française, italienne, allemande et espagnole. Etudiants de différentes filières, médecins en exercice, enseignants, ingénieurs, techniciens, fonctionnaires, commerçants et même femmes au foyer n’hésitent pas à débourser de 3 000 à 5000 DA par session semestrielle pour bénéficier des cours adaptés et basés sur des programmes internationaux que prodiguent les enseignants et pédagogues du CEIL, a-t-on constaté. «Nous offrons des cours de langues étrangères allant de l’initiation au C1 permettant aux stagiaires de prendre part aux concours et aux tests d’évaluation en connaissance langagière et linguistique auxquels sont soumis les postulants à un départ à l’étranger. Notre centre se caractérise par une discipline et un sérieux adéquats ainsi qu’un respect total des normes admises pour permettre à tous les apprenants de repartir avec un bagage culturel et linguistique conséquent et une attestation en cas de réussite aux tests oraux et écrits organisés à chaque fin de session», a expliqué Nabila Bedjaoui, chargée de l’organisation générale et de la pédagogie du CEIL.

Les écoles privées poussant comme des champignons à Biskra ne sont pas en reste de cet engouement pour les langues étrangères. Elles sont fréquentées, surtout les vendredis et samedi et les mardis après-midi, par des centaines d’enfants déjà scolarisés dans le système éducatif national, mais qui sont poussés par leurs parents, payant de 1400 à 2 000 DA par mois, à renforcer leurs connaissances essentiellement en langues anglaise et française dans ces écoles dont certaines offrent aussi des cours particuliers pour les adultes.

«Nous avons des classes de tous les niveaux du primaire, moyen et secondaire ainsi que des cours particuliers pour des agents de la Fonction publique, des médecins, des policiers et toutes sortes de travailleurs et même des chômeurs voulant acquérir une langue étrangère. Les prix varient de 2000 à 15 000 DA par mois selon les besoins et la formation souhaitée par les élèves et les adultes volontaires», souligne le directeur d’une école du centre-ville de Biskra qui à pignon sur rue. A noter que des institutions publiques, telles que l’Ecole paramédicale de Biskra et des associations caritatives d’El Alia activant dans le soutien scolaire des enfants en difficulté peinent à dénicher des enseignants en langues anglaise et française qui sont les idiomes les plus recherchés et prisés par les habitants de Biskra.

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