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Les enseignants du supérieur appellent à une assemblée générale

Le collectif des enseignants de l’université Djilali Liabès (UDL) de Sidi Bel Abbès a appelé, dans un communiqué, à une relance effective du travail syndical au sein de leur établissement.

Une assemblée générale des enseignants du supérieur est ainsi prévue le mardi 31 octobre 2017 à la faculté des sciences exactes (site1), selon le communiqué. «Sans représentation syndicale, les enseignants sont livrés à eux-mêmes, au moment où l’administration, en l’absence d’un partenaire social, se limite à une gestion quotidienne approximative sans but ni horizon», notent les rédacteurs du communiqué.

En plus des problèmes spécifiques aux départements et facultés, le collectif des enseignants évoquent une situation de «blocage» résultant de l’absence de communication et le refus de l’existence d’un partenaire social crédible et revendicatif au sein de l’UDL. «L’absence de consultations et de dialogue ont engendré des conflits interminables, une absence d’intérêt pour le développement de l’université et des frustrations de plus en plus grandes qui ont mené à des drames humains à l’intérieur même de l’enceinte universitaire», ajoutent-ils, faisant référence au suicide d’un jeune étudiant qui a eu lieu la semaine dernière.

Pour le collectif, «les décisions irréfléchies et sans concertation dans la gestion pédagogique ont engendré des blocages, voire des fermetures répétés de l’université et une perte inestimable du temps pédagogique et d’enseignement».

Outre les problèmes récurrents dans la gestion des carrières et des régularisations financières des enseignants, le collectif se dit également préoccupé par les «pressions de toutes sortes sur les enseignants». «Les franchises universitaires, la liberté de travail, les libertés académiques, ainsi que les libertés syndicales ne sont plus garanties. Le budget pour les stages et congés scientifiques s’est réduit comme une peau de chagrin. La gestion de cet infime budget entraînera inéluctablement des opérations et comportements qui ne feront que discréditer l’université et l’enseignant aux yeux de l’opinion publique. La situation est grave et alarmante», est-il précisé dans le communiqué du collectif. Et d’insister sur le fait que seul un sursaut des enseignants et de toute la communauté universitaire pourrait redresser la situation chaotique que traverse l’université.

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