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L’Ordre national des vétérinaires algériens contribuera à l’organisation de la formation et de l’éthique

Le coordinateur national de la cellule chargée de la mise en place d’un ordre national des vétérinaires algériens a estimé, à Oran, qu’en cas d’adoption, cet organisme contribuera à l’organisation de plusieurs aspects de la formation de vétérinaires et de l’éthique.

En marge d’une rencontre sur « la profession de vétérinaire entre réalité et promesses », organisée par l’espace vétérinaire algérien dans le cadre du Salon international d’agriculture tenu à Oran, Zahar Mohamed Amokrane a indiqué que la formation des vétérinaires accuse un manque considérable, soulignant « nous oeuvrons à travers ce projet de loi d’accroitre les années de formation dans les écoles vétérinaires et prendre en charge les aspects
d’éthique ».

« La durée de formation du vétérinaire dans les autres pays varie entre 6 et 7 ans, alors que dans nos écoles, elle est de cinq années. Une durée insuffisante pour avoir une meilleure connaissance », a-t-il déclaré.

Il a ajouté à ce propos « nous nous attendons à ce que l’étudiant puisse avoir plus de temps d’études dans une école vétérinaire, beaucoup de cas à étudier et une formation pratique approfondie sur le terrain à travers une révision des programmes d’étude ».

L’Ordre national des vétérinaires algériens prendra en charge la création d’un conseil d’éthique de cette profession qui souffre de problèmes liés à la concurrence entre vétérinaires qui ne s’adaptent pas avec l’esprit de loyauté, a-t-il assuré.

Zahar Mohamed Amokrane a fait savoir, dans ce cadre, que la commission nationale chargée de la création de l’Ordre national des vétérinaires algériens a présenté, depuis quatre ans, un projet de loi à la direction des services vétérinaires qui l’a présenté, à son tour, à la direction des affaire juridiques du ministère de tutelle, transféré ensuite au bureau du ministre de l’Agriculture, seul habilité à le présenter au secrétariat général du gouvernement.

Cette rencontre a permis d’aborder un nombre de problèmes que déplore le secteur, notamment celui concernant la vente de médicaments directement aux éleveurs sans passer par le vétérinaire d’où le mauvais usage et le cas de « viande putréfiée ».

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