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Plan d’action du Gouvernement: « profondes » réformes pédagogiques et amélioration de la moyenne d’encadrement dans les universités

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a présenté son plan d’action devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), en évoquant l’enseignement supérieur.

Plan d’action du Gouvernement: « profondes » réformes pédagogiques et amélioration de la moyenne d’encadrement dans les universités

Il est très important de remarquer que le Gouvernement compte, dans son plan d’action présenté par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane devant les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), améliorer la qualité de l’enseignement par le lancement de « profondes réformes pédagogiques », l’augmentation du nombre de chercheurs et l’amélioration de la moyenne nationale d’encadrement pédagogique dans les universités.
Présentant le plan d’action du Gouvernement à l’APN, M. Benabderrahmane a précisé que le Gouvernement avait placé « le développement humain au cœur de ses intérêts » et que « la réussite des réformes initiées sur tous les plans dépendra du niveau de développement humain », ajoutant qu’il comptait, dans ce sens, « renforcer le capital humain à travers la promotion de toutes ses composantes ».

De la qualité à améliorer
En vue d’améliorer la qualité de l’enseignement, le Premier ministre a annoncé qu’il est nécessaire d’opérer des « réformes profondes notamment au cycle primaire, de promouvoir les filières mathématiques, techniques mathématiques et scientifiques ainsi que l’enseignement de l’informatique », outre l’amélioration de l’encadrement.
Le Gouvernement s’emploiera à asseoir « les fondements nécessaires au lancement du baccalauréat artistique inscrit au programme du Président de la République », a-t-il ajouté.
Le gouvernement s’engage, dans le domaine de l’enseignement supérieur, à relever les défis en vue d’améliorer les performances qualitatives du système d’enseignement national en adéquation avec les besoins du marché du travail, outre l’optimisation de la Gouvernance Universitaire et sa modernisation, a fait savoir le Premier ministre.

Des objectifs
Il a également évoqué les objectifs tracés par le Gouvernement, parmi lesquels la nécessité de « revoir à la hausse le taux des titulaires de doctorat de 63.7% à 90% du total des enseignants », et « la moyenne  nationale d’encadrement pédagogique d’un enseignant pour 25 étudiants à un enseignant pour 22 étudiants avant d’arriver à un enseignant pour 18 étudiants en sciences technologiques ».
Le Gouvernement compte également « créer 100 projets de recherches mixtes avec le secteur de l’industrie tous les ans, tout en accordant à la recherche appliquée une importance des plus cruciales, d’autant plus qu’il sera procédé au suivi de toutes les recherches en la matière ».
Il a révélé que « durant l’année universitaire 2021-2022, il sera procédé au lancement de l’Ecole supérieure des mathématiques et de l’Ecole supérieure de l’intelligence artificielle, deux structures dont la création a été décidée par Monsieur le Président de la République, au vu du rôle capital et pionnier de ces deux spécialités à l’ère actuelle », ajoutant que  » ces deux écoles seront dotées de tous les moyens qui leur permettront de se hisser à un meilleur niveau de formation et de compétitivité ».

De la recherche scientifique
En matière de recherche scientifique, il sera procédé selon M. Benabderrahmane à la création de « pôles d’excellence dans la recherche scientifique, d’incubateurs et de filières dans les établissements universitaires et de recherche, en vue de promouvoir la création et l’innovation, répondre aux exigences de l’environnement socioéconomique, oeuvrer au réseautage des entreprises économiques nationales et des laboratoires de recherche scientifique au niveau des universités, tout en donnant à ces laboratoires la priorité dans leurs domaines sur l’expertise étrangère.

Formation professionnelle
Dans le domaine de la formation et de l’enseignement professionnels, il sera procédé à la poursuite de « l’adaptation des offres de formation aux exigences du marché de l’emploi, la promotion des branches et filières de la formation technique, scientifique et technologique, la mise en place d’un mécanisme de veille en matière de qualifications et compétences, l’intégration des diplômés, la réforme de l’organisation et de la gestion du cursus de l’enseignement professionnel et du système d’orientation, avec appui de la formation en entrepreuneuriat ».
Pour ce qui est de l’augmentation des capacités du secteur, le Gouvernement a tracé plusieurs objectifs, dont notamment, poursuit le Premier ministre,  » l’augmentation du nombre des établissements de formation avec plus de 50 établissements par an, pour passer de 2003 en 2021 à 2169 en 2024, en sus de l’augmentation annuelle des capacités d’encadrement, passant de 20547 enseignants actuellement à 25171 enseignants en 2024, pour ainsi accroître les capacités d’accueil estimées actuellement à près de 660.000 apprenants et stagiaires, à savoir 50.000 par an ».

 

 

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