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Inscriptions universitaires : une nouvelle chance pour les retardataires

Une nouvelle chance est octroyée aux nouveaux bacheliers 2017 n’ayant pas encore fait leur préinscription en août dernier. L’annonce a été faite par le sous-directeur chargé des Écoles supérieures et de la recherche scientifique au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

M. Abdelhakim Aït Zaï, qui était l’invité de l’émission «Daif Essabah» (invité de la matinée) de la radio, a fait savoir qu’une nouvelle plate-forme, ouverte depuis le mardi 19 septembre, est dédiée à cet effet. «Le ministère offre une autre occasion de s’inscrire via la nouvelle plate-forme ouverte depuis mardi 19 septembre au 21 septembre, où ils recevront des choix selon les places disponibles», a-t-il tenu a préciser.

Le responsable a indiqué que les bacheliers de la session 2016 peuvent, eux aussi, entrer dans la plate-forme pour faire un nouveau choix de filière, «on les invite à se rapprocher des centres universitaires pour s’inscrire de nouveau, car après le 21 septembre, «il y aura les inscriptions définitives des candidats. Toutes les inscriptions seront clôturées et les études vont ensuite démarrer», a-t-il averti.

Le responsable précisera également qu’une autre plate-forme «a été ouverte pour les transferts et changements de filières, et les demandes ont été traitées selon les dossiers présentés par les candidats». Dans le même ordre d’idées, l’hôte de la radio a fait remarquer que le ministère a enregistré près de 18.000 demandes de transfert ou de changement de filières et les réponses ont été données. «Nombre de ces demandes ont été validées, car leurs dossiers répondaient aux conditions exigées, d’autres par contre ne l’ont pas été», a-t-il expliqué.

M. Aït Zai a affirmé, dans ce sens, que les étudiants qui n’ont pas pu avoir leur choix ont été réorientés vers d’autres filières, qu’ils ont demandées. «Cette plate-forme a été fermée, et puis ouverte pour l’hébergement, soit près de 120.000 demandes», a-t-il dit.

Interrogé sur les recours éventuels, il a expliqué que l’opération est déjà ouverte, même après la fermeture de la plate-forme des inscriptions et transferts. Selon lui, les dossiers ont été transmis au ministère et il y a eu des réponses à ceux qui ont déposé leurs recours. «Il ne reste que quelques dossiers qui attendent d’être traités avec une réponse définitive», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, le directeur chargé des écoles supérieures et de la recherche scientifique a rappelé que l’opération d’accueil des étudiants a débuté, ce mois de septembre, dans les universités où ils ont été orientés, les étudiants sont, selon lui, en train de finaliser la formalisation de leurs dossiers d’hébergement ou leurs inscriptions administratives, mais également pour pouvoir changer de lieu de résidence, pour certains cas urgents, comme le changement vers une autre ville universitaire peut éventuellement concerner les étudiants dont les parents ont été mutés ou les bachelières ayant changé de lieu de résidence suite à un mariage». A cet effet, il fera remarquer que le taux de réussite au Bac 2017, qui s’est déroulé en deux sessions, a été de 56,07%, soit 340.338 bacheliers, dont 65,3% de filles.

Pour l’année universitaire 2017-2018, le responsable a annoncé  l’ouverture d’une part, de pas moins de 26 nouvelles spécialités à caractère professionnel, et d’autre part, de nouveaux instituts dans plusieurs wilayas du pays en fonction des besoins de l’économie locale et l’industrie nationale.
S’agissant des écoles supérieures, M. Abdelhakim Ait Zai a annoncé un nouveau régime pédagogique, notamment à l’Institut de journalisme et des sciences politiques. «Il y a un changement dans le régime de l’enseignement de ces filières, avec 2 ans de tronc commun, puis un concours national sera mis en place pour aller vers un master, en 2 ans, soit le second cycle de cette spécialité», a-t-il expliqué.
Il affirme dans ce sillage que ces écoles attirent un grand nombre d’étudiants qui affichent «un grand engouement, car ils sont directement embauchés après leurs études».

Sur le classement des universités algériennes à l’échelle internationale, l’hôte de la radio a trouvé un justificatif en arguant que «ce classement se fait selon des critères qui ne donnent pas l’image réelle de l’Université algérienne».
Par ailleurs, le responsable a appelé à l’établissement d’un partenariat entre l’université et l’entreprise économique afin de réaliser le développement durable.

Source El Moudjahid
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