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Pôle universitaire de Sidi Abdallah : Futur vivier pour une élite hautement qualifiée

Projet d’envergure initié dans la perspective de former une élite intellectuelle en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, le pôle universitaire de Sidi Abdallah, qui a récemment ouvert ses portes aux étudiants, devrait réceptionner de nouvelles structures prévues pour la prochaine rentrée.

Pôle universitaire de Sidi Abdallah : Futur vivier pour une élite hautement qualifiée

Projet d’envergure initié dans la perspective de former une élite intellectuelle en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, le pôle universitaire de Sidi Abdallah, qui a récemment ouvert ses portes aux étudiants, devrait réceptionner de nouvelles structures prévues pour la prochaine rentrée.
C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Gouvernement s’est enquis de l’état d’avancement des travaux lors du dernier Conseil du gouvernement présidé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Il faut dire que ce futur technopôle qui comprend des écoles nationales supérieures et des instituts spécialisés, s’inscrit dans une démarche prospective des professions actuelles et futures à travers la mise en place de spécialités liées à la vision économique de l’Etat. Une enveloppe conséquente de 44 milliards de DA lui a été allouée, c’est dire l’importance que les pouvoirs publics accordent au secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la formation d’une élite algérienne hautement qualifiée.
Actuellement, ce nouveau pôle universitaire accueille 2.000 étudiants, soit 10% de sa capacité totale et les travaux sont en cours pour finaliser le projet de réalisation de 20.000 places pédagogiques et le projet de réalisation de 6 résidences universitaires d’une capacité de 11.000.
Selon les déclarations des responsables du secteur, le taux de réalisation de ces travaux a atteint 85%, en attendant l’achèvement des travaux au début de l’année prochaine.
L’entrée en service du projet du pôle technologique de Sidi Abdallah s’est faite à travers le lancement des deux écoles nationales supérieures des mathématiques et de l’intelligence industrielle, en attendant la finalisation des autres projets inhérents au pôle (équipements, structures d’œuvres universitaires…) et la mise en place d’un cadre juridique adapté aux spécificités et modalités de gestion du projet

Satisfaire les besoins du pays en matière de développement économique et technologique
L’Etat mise sur le pôle technologique de Sidi Abdallah à l’effet d’en faire levivier d’une élite hautement qualifiée et compétente. Une élite en mesure de satisfaire les besoins du pays en matière de développement économique et technologique, ceci d’autant que ce pôle offre un certain nombre de plateformes technologiques et de recherches (cinq prévues) ainsi que toutes les commodités qui vont permettre une prise en charge sociale de l’étudiant à la hauteur de l’élite que l’Algérie est en train de former.
C’est pour cela que d’autres établissements à caractère purement technologique vont être créés, après la réception du pôle universitaire des sciences et technologies de Sidi Abdallah.
Pour le chercheur Habib Tiliouine, la création de pareilles structures émane d’une vision éclairée d’une vision éclairée des pouvoirs publics et donc du Président Tebboune qui veut mettre l’enseignement supérieur algérien au diapason de ce qui se fait dans les pays développés. Aussi, «l’université algérienne est appelée à œuvrer pour préparer une élite capable de suivre le rythme de son époque, consciente des hauts intérêts de son pays et qui contribue efficacement au développement national et à la résolution des thématiques de la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire et la sécurité énergétique».
Désormais, «l’Algérie mise sur ses cadres et ses scientifiques pour relever les défis qui lui sont désormais imposés par une mondialisation transfrontière et transculturelle, c’est pour cela qu’elle alloue des budgets colossaux et d’énormes moyens au secteur de l’enseignement supérieur et œuvre à l’émergence d’une élite locale qualifiée» a-t-il souligné.

Equilibrer les filières
Rappelant le fait que 65 % des étudiants sont orientés en sciences humaines et sociales contre 35 % seulement, en sciences et technologie, le chercheur a expliqué qu’il est devenu nécessaire d’établir un «équilibre entre les filières». Situation devenue préoccupante et qui fait l’objet d’une collaboration actuellement entre le MERS et le ministère de l’Education nationale.
«Beaucoup de bacheliers détenteurs d’un baccalauréat scientifique, maths ou technique, s’orientent vers des filières autres que les leurs. Il s’agit de rectifier le tir et de les inciter à se diriger vers le monde des sciences et des technologies» a-t-il spécifié. C’est dans cette optique que le pôle technologique de Sidi Abdallah devrait constituer, une fois achevé, un espace d’innovation, d’attractivité et de compétitive au niveau mondial, à même d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’élite de demain.

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