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Réunion d’évaluation de la grève de l’éducation après les vacances scolaires

Une réunion d’évaluation de la grève de deux jours à laquelle ont appelé cinq syndicats du secteur de l’éducation se tiendra après les vacances scolaires de printemps pour discuter des actions à entreprendre, a indiqué e secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l`éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura.

« Nous avons décidé d’une grève de deux jours, car les élèves entameront les examens la semaine prochaine mais, nous allons tenir, après les vacances de printemps, une réunion pour discuter des différentes actions à
entreprendre en cas de refus par l’administration de satisfaire notre plateforme de revendications », a déclaré à l’APS, M. Amoura.

M. Amoura qui a rappelé l’échec des négociations tenues dimanche 18 février 2018 avec la ministre de l’Education nationale, la veille de la grève, a regretté le fait que le ministère n’a pas pris attache avec eux depuis le
début de la grève.

« Les doléances arrêtées par les cinq syndicats concernent directement les travailleurs, d’où le nombre élevé de grévistes », a-t-il dit, précisant que le taux de suivi de cette grève avait dépassé les 70%.
Le taux de suivi de la grève avancé mardi 20 février 2018 par le ministère de l’Education était de 12,45%.

Pour rappel, le mouvement de grève a été lancé par le Syndicat national autonome des professeurs de l`enseignement secondaire et technique (SNAPEST), l`Union nationale des personnels de l`Education et de la formation (UNPEF), le syndicat national des travailleurs de l`éducation et de la formation (SATEF), le syndicat national des travailleurs de l`éducation (SNTE) et le Syndicat du conseil des lycées d`Alger (CLA).

Parmi les revendications soulevées par les 5 syndicats, « la révision des dysfonctionnements contenus dans le Statut des travailleurs de l’Education, l’application du décret présidentiel 14-266 concernant les diplômes
d’études universitaires appliquées (DEUA) et de Licence et la révision de l’arrêté ministériel relatif aux examens professionnels et la révision de la note éliminatoire dans la matière non essentielle ».

Le collectif syndical revendique également « l’amélioration de la situation sociale des corps communs et des professionnels, l’abrogation de l’article 87 bis du code de travail et l’institution d’une prime incitative
préservant leur dignité ».

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