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Des réussites au bout du parcours

De jeunes étudiants algériens sont partis continuer leurs études dans des pays lointains. Ils ont réussi dans leur cursus et reviennent pour faire profiter leurs compatriotes de leur expérience. Yacin..

De jeunes étudiants algériens sont partis continuer leurs études dans des pays lointains. Ils ont réussi dans leur cursus et reviennent pour faire profiter leurs compatriotes de leur expérience. Yacine et Mahfoud sont deux exemples de ces réussites. Yacine Khodja a décroché son diplôme en intelligence artificielle à l’université de Bab Ezzouar. Il est parti par ses propres moyens s’inscrire à l’université britannique de Westminster (WIC) basée en Malaisie, en partenariat avec l’université du pays de Galles. En 2014, il décroche son MBA et est aussitôt embauché. «J’ai pris mes bagages et je suis parti sans intermédiaire», nous raconte-t-il.

Ses bagages et son argent aussi, parce que le cursus de licence coûte 7300 pounds (150 millions de centimes algériens) et le master, en une année, 4690 pounds (90 millions). Comme à Westminster, dans beaucoup d’universités étrangères la part des formations de master professionnel est importante, une tendance qui répond à des besoins économiques. En Malaisie, Yacine Khodja s’est débrouillé pour travailler tout en poursuivant ses études. «Il y a toujours moyen de se faire de l’argent», nous affirme-t-il. «Avec 2 euros, on peut prendre un repas et 450 euros peuvent couvrir hébergement et restauration», assure-t-il. Selon lui, il y a une trentaine d’étudiants algériens dans cette université. Yacine est aujourd’hui chargé du marketing international pour la WIC. Au Salon de l’étudiant, il représente fièrement son université, tout comme Baâmara Mohamed Djamel Eddine pour la sienne. Djamel Eddine vient de Eastern Mediteranean University de Famagusta, à Chypre. Détenteur lui aussi d’un MBA, il est le premier algérien diplômé de cette université. «C’est la première université de Chypre et fait partie des 5% des meilleures universités du monde», nous dit-il. Le payement se fait par module et ce n’est pas donné : 1500 dollars le module. Mais cela n’a pas empêché 44 étudiants algériens de laisser leurs coordonnées pour recevoir de plus amples informations. Certains d’entre eux pourraient bien rejoindre la trentaine de leurs compatriotes qui y sont inscrits actuellement. «Les étudiants algériens ont une bonne réputation là-bas pour leur facilité d’adaptation», témoigne Mohamed Djamel Eddine.

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