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Journées sur les applications des TIC aux sciences expérimentales

Sous la houlette d’un ancien inspecteur de sciences physiques et d’informatique, M. Hamadache, la bibliothèque centrale a abrité des séances démonstratives avec l’adhésion des étudiants et des enseign..

Sous la houlette d’un ancien inspecteur de sciences physiques et d’informatique, M. Hamadache, la bibliothèque centrale a abrité des séances démonstratives avec l’adhésion des étudiants et des enseignants aux manipulations d’expériences souvent menées en laboratoire, voire à l’étranger. Selon le concepteur, «on peut réaliser à une échelle expérimentale des phénomènes aussi difficiles que le processus de l’acidification des océans. Le principe est simple : il s’agit de recréer à une échelle réduite avec des moyens rudimentaires les conditions de pollution des océans au CO2».

L’expérience, impossible à réaliser autrement, ne nécessite que l’appareil de mesure du ph. Les applications possibles touchent aussi bien les classes scientifiques de l’éducation nationale que celles de l’université, si nos laboratoires voulaient bien prendre la peine de se doter d’appareils dont le coût n’est pas aussi excessif qu’on l’imagine. M. Hamadache veut aller plus loin. Il propose même d’encadrer des jeunes start-up qui voudraient se former à la manipulation d’outils technologiques dans le cadre de leurs projets. Il se désole, toutefois, de «l’indifférence de responsables à se doter de ce matériel indispensable à l’introduction des TIC dans l’enseignement algérien».

De son côté, M. Benoui, enseignant à l’UMBB et co-parrain du club scientifique BioBest, ne tarit pas d’éloges sur cette méthode d’apprentissage et cite les cas de «doctorants en manque de matériels et réactifs pour mener à bien leurs expérimentations qui ont recours aux universités étrangères avec les coûts qu’on devine et qui pourraient simplement acheter un capteur pour le prix modique de 15 000 DA et faire leurs recherches en Algérie». M. Benoui reconnaît qu’il y a «des étudiants en fin de certains cycles qui veulent investir, mais ils éprouvent le besoin d’une formation en manipulation d’appareils dans les laboratoires d’analyse». Ces journées sont une démonstration que c’est possible de le faire dans notre pays avec des encadreurs comme M. Hamadache. Il rappelle l’exemple de ce jeune entrepreneur qui avait mis au point un appareil pour effectuer les passeports biométriques à 4 millions de DA au lieu des 36 millions chiffrés par un partenaire étranger. Le club scientifique BioBest a déjà mis sur pied des séminaires consacrés à «la police scientifique» et aux «premiers secours» avec le Croissant-Rouge.

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